Si les enfants raffolent d’Halloween et de sa célèbre chasse aux bonbons, la fête des citrouilles est aussi l’occasion de frissonner devant un bon film d’horreur. Zombies, fantômes, poupées maléfiques ou tueurs en série, Conseil Malin vous aide à choisir le long-métrage qui vous donnera la chair de poule.
Les critères incontournables de Conseil Malin
Le contexte
Afin de trouver le film d’Halloween qui vous convient, vous devez tout d’abord déterminer le contexte dans lequel vous allez le visionner. En effet, vous ne ferez pas le même choix si vous le regardez seul dans une maison de campagne isolée, en famille avec des enfants en bas âge, avec des amis entre deux parties de jeux vidéo, ou en couple sous un plaid.
Le type de film
Grand classique d’Halloween, le film d’horreur se décline en différents sous-genres spécifiques.
Le film d’épouvante
Destiné à susciter un vif sentiment d’horreur, le film d’épouvante joue sur l’effroi du spectateur à l’aide de musique angoissante et de phénomènes réels ou imaginaires.
Le film fantastique
Le fantastique est un genre de film d’horreur qui peut regrouper plusieurs sous-genres. L’histoire se déroule généralement dans le monde réel, puis, des phénomènes surnaturels la font progressivement basculer dans le fantastique avec l’apparition de créatures tels que des fantômes, des zombies, des sorcières ou des esprits diaboliques.
La comédie horrifique
La comédie horrifique provoque souvent plus de rires que de frissons et parodie les clichés des films d’horreur.
Le found footage
Le found footage est un film conçu comme une reconstitution d’images ou de vidéos souvent tournées à l’aide d’une caméra numérique par l’une des victimes.
Le film gore
Le gore met en scène une quantité excessive de sang et de torture qui peut provoquer le rire ou dégoûter le spectateur.
Le jump scare
Le jump scare est un procédé visant à faire sursauter de peur à l’aide d’une musique angoissante, de bruits et d’apparitions inattendus.
La série B
Version francisée du terme « B movie », la série B apparaît dans les années 30. Pour concurrencer la télévision, certaines salles de cinéma ont alors l’idée de proposer deux projections pour le prix d’une : un film A suivi d’un film B. Le « B movie » désigne ainsi le second film, plus court et moins cher. Rapidement, cette tendance donne naissance à un genre en soi : des films de moins de 1h30, marqués par une narration directe et une économie de moyens, mais salués par le public.
La série Z
À la fin des années 70, le cinéma italien en déclin produit des films d’horreur sans budget. Les journalistes inventent alors le terme de « série Z » pour nommer ce cinéma de piètre qualité. Aujourd’hui, la série Z désigne ce qu’on appelle communément un navet ou un nanar.
Le slasher
En général, le slasher met en scène un tueur en série qui poursuit un groupe d’amis et qui élimine les personnages un à un. Son visage est souvent dissimulé tout au long du film et son identité est révélée lors d’un ultime affrontement avec la victime.
Le survival
Le survival ou film de survie raconte l’histoire d’un ou plusieurs personnages qui luttent pour leur survie. Ce genre de film a souvent pour cadre une nature inhospitalière où l’individu se heurte à la sauvagerie de l’homme et des éléments. Mais le genre peut aussi déborder sur l’anticipation, le post-apocalyptique, la science-fiction et le fantastique.
Le thriller
Le thriller est une combinaison de plusieurs genres différents (thriller politique, thriller psychologique, thriller d’espionnage…). Son but vise à créer du suspens grâce à un scénario en tension et des retournements de situations.
Le film de zombies
Figure du folklore haïtien désignant un homme en état de mort artificielle, amnésique et sans volonté, le zombie est un mort-vivant dont le corps est en état de décomposition, se déplaçant généralement de façon lente et maladroite, et ayant pour principal but de faire des victimes humaines en les transformant à leur tour en zombies par une morsure.
Les modèles choisis par Conseil Malin
Le meilleur rapport qualité-prix : Get Out
Atouts
- Réalisation
- Scénario original
- Jeu d’acteurs
- Personnages travaillés
- Message politique
Les points faibles
- Humour noir qui ne sera pas au goût de tout le monde
- Interdit aux moins de 12 ans
Vous recherchez un thriller psychologique efficace et original à tout petit prix ? Get Out est fait pour vous. Sorti en 2017, ce film américain écrit et réalisé par Jordan Peele vous fera assurément frissonner, mais aussi réfléchir et passer un vrai moment de cinéma.
Lauréat du meilleur scénario aux Oscars en 2018, Peele est le premier Afro-Américain à recevoir cette récompense et également le premier Afro-Américain à être nommé en tant que réalisateur, producteur et scénariste la même année. Pour sa première réalisation, le comédien new-yorkais, connu pour ses rôles comiques dans les séries The Modern Family et Key & Peele, s’attaque avec brio à l’univers du thriller.
On suit ici un jeune photographe noir, Chris Washington, en couple avec une jeune femme blanche, Rose Armitage, qui accepte de partir en week-end pour rencontrer sa belle-famille. D’abord agréablement surpris par l’accueil très chaleureux que lui réservent Dean et Missy Armitage, il se rend rapidement compte que sa couleur de peau suscite des réactions étranges et déclenche une série d’événements mystérieux. Grâce à une réalisation savamment orchestrée et un scénario riche en rebondissements, le spectateur ne comprend pas ce qui se déroule sous ses yeux et éprouve vite un sentiment de malaise.
En outre, les acteurs participent largement de la réussite de Get Out : Daniel Kaluuya (Black Mirror et Kick-Ass 2) livre une prestation remarquable tandis que Allison Williams (de la série Girls) excelle en petite amie inquiétante.
Tantôt drôle, tantôt angoissant, le film dépeint également une société américaine sur le déclin, gangrenée par le racisme ordinaire. Toutefois, l’humour grinçant de certaines scènes ne sera pas au goût de tout le monde et le film est déconseillé aux moins de 12 ans.
Dans notre recherche, nous avons également analysé It Follows, film effrayant et décalé de David Robert Mitchell où on suit une jeune femme victime d’une malédiction sexuellement transmissible, Shining, thriller psychologique culte de Stanley Kubrick inspiré d’un roman de Stephen King, The Witch, film d’épouvante de Robert Eggers, lauréat du prix de la mise en scène au festival de Sundance en 2015, et La Cabane dans les Bois, slasher d’apparence peu original (un groupe d’adolescents part en week-end dans la forêt), mais qui s’avère très surprenant et inquiétant.
Coup de cœur : Shaun of the Dead
Atouts
- Classique du genre
- Parodie burlesque réussie
- Qualité des dialogues
- Réalisation
- Bande originale
Les points faibles
- Un peu trop gore
- Autant comique qu’effrayant
Qui a dit qu’un film d’horreur ne pouvait pas être drôle ? Si vous aimez les zombies et l’humour noir, Shaun of the Dead saura vous combler. Avec cette comédie horrifique sortie en 2004, le scénariste et réalisateur britannique Edgar Wright vous transporte dans la banlieue de Londres, où Shaun et Ed, deux colocataires, se retrouvent confrontés à une invasion de morts-vivants.
Biberonnés aux films d’horreur, les deux auteurs Simon Pegg et Edgar Wright (également réalisateur) proposent un scénario solide, truffé de clins d’œil et d’hommages aux classiques du genre. Vous retrouverez ainsi des références à George A. Romero ou John Carpenter, le tout avec une bonne dose de second degré. Résultat, l’horreur est bien au rendez-vous et les codes très maîtrisés. Comme dans les films de zombies des années 80, les morts-vivants se déplacent lentement et offrent des scènes de démembrement gore dignes de cette grande époque.
Shaun of the Dead repose également sur des dialogues désopilants et percutants ainsi que sur des personnages truculents : Shaun (Simon Pegg) se montre très crédible en ivrogne immature au grand cœur et Nick Frost s’avère parfait en colocataire lourdaud et ahuri. Kate Ashfield, pour sa part, endosse avec talent le rôle ingrat de la copine moralisatrice.
En outre, la réalisation soignée et fidèle au genre (avec de nombreuses entrées et sorties de champ) est soutenue par une bande originale efficace. Les sonorités électroniques vous immergent petit à petit dans une ambiance surnaturelle et effrayante jusqu’à l’apothéose finale. En revanche, la dimension humoristique du film risque de déplaire aux amateurs de sueurs froides et son aspect très gore peut rebuter un public non averti.
Dans notre recherche, nous avons également analysé Le projet Blair Witch, must d’Halloween sorti en 1999 et précurseur des « found footage » qui fait encore l’objet de nombreux débats concernant sa fin ouverte et énigmatique, Carrie au bal du diable, classique du genre effrayant et sanglant réalisé par Brian de Palma, L’Exorciste, réalisé en 1973 par William Friedkin et considéré comme l’un des plus cultes du 20e siècle, The Ring, glaçant «Yurei Eiga » (film de fantômes) du réalisateur japonais Hideo Nakata et La nuit des morts vivants, pépite du cinéma d’horreur réalisée par feu George A. Romero en 1968 qui a inspiré des dizaines d’autres films du genre.
Made in France : Grave
Atouts
- Réalisatrice française
- Production franco-belge
- Unique en son genre
- Bande originale
Les points faibles
- Scénario un peu bancal
- Âmes sensibles s’abstenir
Premier film de la Française Julia Ducournau, Grave suit la descente aux enfers de Justine (Garance Marillier), jeune étudiante en école vétérinaire, qui découvre les « joies » du bizutage. Végétarienne, elle est contrainte de manger de la viande pour mieux s’intégrer et voit alors d’inquiétants changements s’opérer en elle…
Nommée aux César en 2018, comme meilleure bande originale et meilleur scénario original, cette production franco-belge a aussi régalé les amateurs de frissons au-delà des frontières. Cinq ans plus tard, la cinéaste remporte la Palme d’Or avec le film Titane, devenant ainsi la deuxième femme à décrocher le prestigieux prix après Jane Campion, en 1993, pour La Leçon de piano.
Singulière, audacieuse et fascinée par les transformations du corps, Julia Ducournau livre ici un film dérangeant qui bouscule les codes et fait du sang un objet de transgression et de désir. Si Grave ne s’apparente pas véritablement au cinéma d’horreur, il s’avère parfaitement adapté pour Halloween. En effet, le long-métrage mêle différents genres, allant du teen movie au fantastique en passant par le gore et la critique sociale.
Organique et inventive, la réalisation offre des scènes très esthétiques contrebalancées par des séquences cannibalesques perturbantes. La magnifique bande-son signée Jim Williams participe également à accroître l’angoisse et le dégoût du spectateur. Néanmoins, les âmes sensibles auront du mal à supporter certaines scènes et le scénario s’avère un peu bancal par moments.
Dans notre recherche, nous avons également analysé Ghostland, film d’horreur psychologique franco-canadien écrit et réalisé par Pascal Laugier avec Mylène Farmer dans un rôle secondaire – au programme : violence graphique, suspense à couper au couteau et coup de théâtre très efficace, Haute Tension, long-métrage horrifique d’Alexandre Aja avec Maïwenn et Cécile de France qui ne lésine pas sur la violence et l’hémoglobine, La colline a des yeux, également réalisé par Alexandre Aja et remake de la version américaine de 1977, et Silent Hill, survival malsain adapté du jeu vidéo du même nom et signé du réalisateur français Christophe Gans.
L’écolo : Le Sanctuaire
Atouts
- Propos écologique
- Omniprésence de la nature
- Frissons garantis
- Folklore irlandais
Les points faibles
- Réalisation
- Fin du film qui frôle la série Z
Premier long-métrage du réalisateur anglais Corin Hardy, Le Sanctuaire se distingue du film d’horreur traditionnel par son propos écologique et ses emprunts au folklore irlandais.
L’histoire se déroule en plein cœur d’une forêt mystérieusement épargnée par le déboisement industriel où le scientifique Adam Hitchens s’installe avec sa femme et leur bébé. Mis en garde par les habitants du village voisin contre une menace terrifiante, qui pèse sur leur fils, le couple va devoir lutter seul pour protéger ce “sanctuaire”.
Le scénario repose sur un phénomène naturel bien réel : le cycle parasite du cordyceps. Ce champignon est doté de spores qui prennent possession du corps des insectes qu’il colonise. En contrôlant ainsi leurs muscles, il les oblige à monter le long d’un arbre pour y mourir. Et s’ il réservait le même sort aux humains ?…
À travers une réalisation artisanale, centrée sur les sinuosités de la forêt et des jeux d’ombres et de lumière, Corin Hardy impose un rythme infernal, entre tension, angoisse et terreur. Si le long-métrage n’invente rien, vous apprécierez les effets spéciaux et la plongée au sein du folklore fantastique irlandais et de ses nombreuses légendes.
Hélas, la dernière partie du film devient peu crédible et bascule dans la série Z. Les rafales de plans injustifiées s’avèrent également fatigantes et cassent la tension pourtant bien installée.
Dans notre recherche, nous avons également analysé Mother Nature, film d’horreur sur le changement climatique et premier long-métrage de l’actrice américaine Jamie Lee Curtis qui sortira cette année, The Thing, survival culte de John Carpenter adapté du livre La bête d’un autre monde de John Campbell, 28 jours plus tard, grand survival post-apocalyptique de Danny Boyle où les zombies sont des « infectés » et l’homme est un loup pour l’homme, et Long Week-end, film d’horreur contemplatif où la nature prend sa revanche sur la civilisation.
Le haut de gamme : Halloween (l’intégrale)
Atouts
- Saga de 11 films
- Classique du genre
- Frissons garantis
- Jeu d’acteurs
Les points faibles
- Films inégaux selon les réalisateurs
- Effets spéciaux un peu datés
Quoi de mieux pour célébrer les citrouilles que de vous plonger dans la saga Halloween ? Incontournable de cette fête annuelle, ce coffret de 11 films réunit 40 ans de cinéma d’horreur. L’histoire nous entraîne dans le monde de Michael Myers, célèbre tueur psychopathe au masque terrifiant, échappé d’un asile psychiatrique et qui sévit la nuit d’Halloween.
Devenue l’une des licences horrifiques les plus célèbres, les plus prolifiques et les plus anciennes du cinéma, la franchise est initiée en 1978 par John Carpenter avec Halloween : La Nuit des masques. L’actrice Jamie Lee Curtis y fait un début fracassant dans le rôle de Laurie Strode (la victime de Myers), qui marquera sa carrière. À ses côtés, on retrouve les excellents Donald Pleasence (le psychiatre de Myers) et Nancy Kyes (Annie Brackett), qui joue la meilleure amie de Laurie.
Dès sa sortie, Halloween devient un phénomène dans le monde entier et popularise les « slashers movies ». Ici, l’angoisse se ressent à flux tendu avec un rideau qui se soulève, une porte qui s’ouvre ou une ombre qui glisse sur une haie. Très inspiré de l’univers hitchcockien, Carpenter retarde sans cesse l’acmé sans abuser de scènes sanglantes.
À partir de 1981, de nombreuses suites sont produites, étoffant ainsi l’histoire du tueur d’Halloween et de sa famille. Le réalisateur et chanteur de heavy metal Rob Zombie réalise notamment deux remakes qui se concentrent sur l’enfance et l’adolescence de Myers. Le dernier Halloween en date, réalisé en 2018 par David Gordon Green, marque le retour de Jamie Lee Curtis.
Toutefois, les films restent très inégaux selon les réalisateurs et les effets spéciaux des opus les plus anciens s’avèrent un peu datés.
Dans notre recherche, nous avons également analysé Saw, série de 9 films gore et sanguinolents à souhait qui se concentrent sur le tueur en série John Kramer alias Jigsaw, Scream, franchise d’horreur créée par Kevin Williamson et Wes Craven composée de 5 opus qui mêlent slasher et satire, The Conjuring Universe, 8 films d’horreur répartis en 2 séries : la principale, Conjuring, qui s’inspire des véritables affaires des chasseurs de fantôme Ed et Lorraine Warren, et une seconde intitulée Annabelle, qui s’intéresse à la mythologie de la célèbre poupée du même nom, déjà présente dans le tout premier film, REC, saga de 4 films entièrement tournés avec une caméra numérique et symbole du renouveau du cinéma d’horreur espagnol et Chucky, série de 8 films d’horreur centrée sur une poupée possédée par l’esprit d’un tueur en série.
Pour les plus jeunes : Les Noces Funèbres
Atouts
- À partir de 7 ans
- Réalisé par Tim Burton
- Effrayant, drôle et sensible
- Bande originale
- Avec les voix originales de Johnny Depp et Emma Watson
Les points faibles
- Version française décevante
- Esthétique un peu datée
Entre cauchemars sanglants et douces rêveries amoureuses, Les Noces Funèbres ravira toute la famille par sa sensibilité, son humour et son esthétique féérique et singulière. Les petits (à partir de 7 ans) et les grands sont transportés dans l’univers gothique et onirique de Tim Burton, où se croisent des monstres gentiment effrayants, des squelettes déjantés et des adultes antipathiques.
Sorti en France en 2005, ce long-métrage est la première réalisation du cinéaste américain en stop-motion (cette technique, aussi appelée animation en volume, permet de créer un mouvement à partir d’objets immobiles.) Le film se déroule au XIXe siècle et relate l’histoire de Victor Van Durt, jeune garçon de la nouvelle bourgeoisie, qui doit épouser contre son gré Victoria Everglot, fille d’aristocrates ruinés. Mais, sans le vouloir, Victor se marie alors avec Emily, une jeune défunte qui l’emmène dans le monde des morts. Dès lors, l’univers terne des vivants côtoie le joyeux royaume des morts, une douce contradiction chère au cinéaste.
Cette ode à la marginalité est également portée par la bande-son à la fois guillerette et sombre de Danny Elfman, compositeur du thème des Simpsons, et collaborateur régulier de Tim Burton. Enfin, vous apprécierez les voix originales de Johnny Depp et Emma Stone qui apportent de l’épaisseur aux personnages de Victor et Victoria.
En revanche, la version française s’avère décevante et l’esthétique globale du film peut paraître un peu datée au regard des avancées techniques opérées dans le cinéma d’animation au cours des quinze dernières années.
Dans notre recherche, nous avons également analysé L’étrange Noël de M. Jack, autre film d’animation de Tim Burton, SOS Fantômes, comédie indémodable des années 80 qui met en scène 4 acolytes et leur société d’investigations paranormales, La famille Addams, film grinçant et gothique qui nous plonge dans le quotidien d’une famille déjantée au cœur de leur manoir hanté (à partir de 8 ans), Hôtel Transylvanie, adorable film d’animation adapté aux plus de 7 ans, qui vous transporte au pays des monstres dans un hôtel tenu par Dracula et L’Étrange pouvoir de Norman, film d’animation et de zombies pour les plus de 7 ans, drôle, émouvant, et très bien réalisé. Pour leur part, les adolescents apprécieront Bienvenue à Zombieland, chasse aux morts-vivants irrésistible et rythmée avec Emma Stone et Bill Murray et Zombillénium, film d’animation d’Arthur de Pins et Alexis Ducors qui nous plonge dans un parc d’attractions dirigé par une entité maléfique.
Conclusion
Pour bien choisir votre film d’Halloween, vous devrez prendre en compte plusieurs critères, notamment le type de film et le public. Par exemple, vous pourrez vous faire plaisir à prix doux avec Get Out, mais les amateurs de comédie horrifique ou de gore préféreront The Shaun of Dead et Grave. De la même manière, la saga Halloween conviendra davantage aux puristes du genre.
En France, 1 foyer sur 2 achète des bonbons pour Halloween, à raison de 7 euros et 3 sachets en moyenne. Ces quantités s’avèrent bien raisonnables par rapport à celles écoulées outre-Atlantique : 300 000 tonnes de bonbons sont vendues aux États-Unis à cette période. Cela représente 2 kg de bonbons par Américain et l’équivalent de 6 Titanic au total ! Des chiffres… monstrueux (Vox/Nielsen).