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Halloween est la contraction de All Hallow’Eve
Le nom moderne Halloween vient de « The Eve of All Hallow’s Day », contracté en « All Hallow’Eve » qui se traduit en français par « la veille de tous les saints » (la Toussaint, fêtée le 1áµÊ³ novembre).
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Halloween est une fête païenne celtique
Contrairement à ce qu’on pense souvent, Halloween n’est pas américaine, mais bien anglo-celte et répandue en Gaule. Fin octobre, les peuples gaéliques célébraient la Samain, une fête agricole païenne en hommage au dieu des morts, Samhain, qui marque la fin des moissons.
Dans la croyance, la frontière entre le monde des vivants et le monde des morts s’estompe à cette date et les esprits reviennent sur Terre. Afin de les effrayer, les Celtes revêtaient des costumes de monstres, ce qui leur permettait également de se fondre parmi les morts en promenade ce jour-là.
En migrant massivement vers les États-Unis au XIXe siècle, ils ont emporté avec eux cette tradition païenne. Rapidement répandue au Canada, elle est revenue progressivement sur le Vieux Continent au XXe siècle pour devenir la fête Halloween qu’on connaît aujourd’hui.
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Jack O’Lantern est devenu une citrouille aux États-Unis
La fameuse citrouille sculptée au sourire effrayant a remplacé le navet quand Halloween a traversé l’Atlantique. Cette tradition vient du conte celte de Stingy Jack (Jack l’Avare). Après avoir défié par deux fois le diable puis été refusé autant au paradis qu’en Enfer, Jack est finalement condamné à errer sur Terre pour l’éternité. Afin d’éclairer son chemin, le diable lui donne des braises qu’il place dans un navet creusé et Stingy Jack devient Jack of the Lantern, ou Jack O’Lantern. C’est pour repousser Jack et les autres esprits qu’on reproduit ce procédé de la lumière placée dans un légume sculpté (navet, betterave ou pomme de terre), installé devant la porte de la maison ou du village.
Or, lorsque les Irlandais fuient la Grande Famine et émigrent aux États-Unis, ils emmènent la tradition avec eux, en remplaçant le légume par une citrouille, plus facile à trouver dans le Nouveau Monde.
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Trick or Treat ?
Une friandise ou un sortâ¯! Si aujourd’hui les enfants costumés pour Halloween se présentent ainsi aux portes des maisons pour obtenir quelques confiseries, l’origine de la pratique est moins amusante. En Irlande, les trick-or-treaters, de pauvres hères, venaient toquer aux portes des plus riches afin de quémander, non pas des bonbons, mais du bois de chauffage et un peu de nourriture ou d’argent. Les personnes aisées qui refusaient cet acte de charité étaient alors punies d’un sort ou tour de malice.
De plus, les villageois avaient l’habitude de faire des offrandes de nourriture aux mauvais esprits en échange de leur clémence pendant la Samain. La tradition s’est modernisée, mais on donne toujours des bonbons aux enfants déguisés en mauvais esprits.
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Les premiers costumes d’Halloween étaient composés d’os et peaux d’animaux
Ceux qui se déguisent pour Halloween revêtent leur plus beau costume de sorcière, fantôme, momie, zombie… Ils sont achetés dans le commerce ou fabriqués à la main. Autrefois, les costumes étaient conçus avec les moyens de l’époque : des tissus, des peaux de bêtes, des os, des bois de cerfs… De quoi être le plus effrayant possible afin de faire fuir les mauvais espritsâ¯!
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Halloween est devenue une vraie tradition en Amérique du Nord
Les origines d’Halloween se sont perdues comme Noël a remplacé la Saint-Nicolas en Europe, mais la fête perdure. Aux États-Unis, c’est un rendez-vous commercial incontournable, auquel participent de nombreux habitants. Les Américains dépensent environ trois milliards d’euros rien qu’en bonbons pour le soir du 31 octobre, selon la National Retail Federation. Un budget qu’on peut allègrement doubler si on compte les décorations et les costumesâ¯!