Comment se protéger de la pollution sur son vélo électrique ?
Le masque antipollution : une solution (im)parfaite ?
Dans un rapport publié en 2018, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) estimait que les bénéfices du port du masque antipollution n’étaient pas encore prouvés et préconisait surtout « d’agir en priorité à la source en limitant les émissions de polluants ».
Mais en attendant que des actions plus radicales soient prises, il n’en reste pas moins que le masque filtrant reste le seul outil aujourd’hui disponible pour empêcher d’inhaler une partie des gaz toxiques et des particules émises par les pots d’échappement autour de vous.
A-t-on besoin de rappeler que les polluants automobiles (le monoxyde de carbone, les oxydes d’azote, les particules fines, le dioxyde de soufre ou encore les hydrocarbures) peuvent causer des pathologies respiratoires ou cardiovasculaires, des maladies auto-immunes, voire des cancers ?
Les critères pour un masque antipollution efficace
Dès l’achat de votre vélo électrique, mieux vaut donc investir dans un masque antipollution conçu pour les cyclistes en milieu urbain. Pour qu’il soit un minimum efficace, ce masque antipollution doit :
Être de très bonne qualité
Si vous pensez vous servir des masques chirurgicaux utilisés pour la Covid, renoncez. Vous avez besoin d’un masque spécialement fabriqué pour filtrer les polluants automobiles.
Être respirable
Se protéger, c’est bien, mais pouvoir respirer confortablement, c’est aussi important. Et ce, même si, a priori, se déplacer avec un vélo électrique requiert moins d’efforts physiques, donc moins d’inhalations de substances toxiques. Malgré tout, pour vous assurer de l’efficacité de ce masque, il doit répondre à la norme européenne EN149 qui définit trois critères de filtration pour les masques :
- FFP1 : filtrent au moins 80 % des aérosols de taille moyenne comme la poussière, le pollen, les particules fines ;
- FFP2 : filtrent au moins 94 % des aérosols de taille moyenne cités ci-dessus ainsi que les pesticides, la fumée de cigarette et les particules ultrafines ;
- FFP3 : filtrent au moins 99 % des aérosols de taille moyenne. Ce masque très filtrant n’est pas forcément conseillé pour le vélo, d’autant plus si vous faites des efforts.
Être équipé d’un filtre de qualité
Vous l’avez compris, chaque masque antipollution est équipé d’un filtre pour protéger activement votre appareil respiratoire. La plupart des filtres du marché sont des filtres gris à base de charbon actif, idéal pour faire barrage à la poussière, le pollen, les produits chimiques nocifs et les particules. En fonction de votre fréquence d’utilisation, le filtre peut durer de 5 à 15 semaines.
Il existe également des filtres blancs en polypropylène tissé. S’il permet de mieux respirer et n’irrite pas la peau, sa durée de vie est moins longue que le filtre gris.
Être ajusté
Pour éviter les fuites d’air, il est impératif que le masque que vous allez acheter colle à votre visage et couvre parfaitement le nez et la bouche. Pour tester son ergonomie, il est donc impératif de l’essayer pour vous assurer qu’il soit adapté à la morphologie de votre visage en l’ajustant grâce à des attaches réglables.
Posséder des valves
Placées de chaque côté du masque antipollution, les valves d’extraction servent à expulser l’air et permettent un plus grand confort et une meilleure fluidité lors de la respiration. Si vous êtes adepte des balades sportives à vélo électrique, préférez un modèle équipé de deux valves.
Quelques marques spécialisées dans les masques antipollution
- Respro
- Wair
- R-Pur