Selon un sondage OpinionWay pour France Energie publié en juillet 2021, 37 % des Français déclarent souffrir de la chaleur dans leur logement en été. Pour combattre ces températures élevées, 59 % d’entre eux se sont équipés d’un ventilateur, tandis que 22 % privilégient l’usage d’un climatiseur mobile.
Le ventilateur : de l’air frais à moindre frais
Si le ventilateur séduit la majorité des consommateurs, c’est avant tout par son coût abordable et sa facilité d’utilisation. En effet, un modèle domestique consomme en moyenne vingt fois moins d’électricité qu’un climatiseur d’après l’Agence de la transition écologique (Ademe). Ainsi, un appareil d’une puissance de 45 watts branché 12 heures par jour pendant trois mois consomme environ 48,6 kWh, soit un coût de 7,30 euros.
En outre, ces machines s’avèrent moins bruyantes et moins polluantes qu’un climatiseur et ne nécessitent presque aucun entretien. Qu’elles soient en colonne, sur socle ou sur pied, vous pouvez aisément les installer et les déplacer en fonction de vos envies.
En revanche, un ventilateur est uniquement capable de rafraîchir des petites surfaces et s’avère moins efficace dans de grandes pièces, où l’air refroidi se dissipe vite. Idéal en cas de chaleurs légères ou modérées, il ne remplira pas sa mission en période de canicule.
Le climatiseur : l’allié anti-canicule
Le climatiseur mobile demeure la seule machine capable de refroidir activement une pièce. Tandis que le ventilateur ne fait que brasser l’air, le climatiseur absorbe l’humidité ambiante et réduit sensiblement la chaleur ressentie.
Bien que plus performant en cas de hautes températures, il représente un investissement beaucoup plus conséquent. Selon l’Ademe, 25 % des ménages possèdent un climatiseur, mais 75 % des Français refusent de s’en procurer dont 66 % pour des raisons économiques. Aujourd’hui, le coût à l’achat approche les 250 euros et peut atteindre plusieurs milliers d’euros pour les modèles les plus sophistiqués.
Notez cependant que les appareils entrée de gamme fonctionnent très bien sur de petites surfaces. Pratiques, vous pouvez les installer n’importe où, à condition de songer à placer le tuyau d’évacuation à l’extérieur.
L’impact écologique en question
Toutefois, si vous êtes soucieux de l’environnement, ces appareils risquent de vous faire grincer des dents : ils contiennent des fluides frigorigènes qui engendrent une augmentation du gaz à effet de serre et doivent faire l’objet d’un entretien régulier.
Malgré tout, la situation s’améliore sans cesse depuis le début des années 1990. Les fabricants ont ainsi remplacé certains gaz réfrigérants très polluants par des hydrofluocarbures moins toxiques. Il existe même aujourd’hui des fluides “verts” qui n’ont plus d’impact sur la couche d’ozone. Mais cette option fait vite grimper les prix.