Obligatoires pour les cyclistes qui roulent de nuit, les lumières de vélo remplissent deux fonctions : éclairer la route devant vous, mais aussi (et surtout) vous rendre visible des autres usagers de la route. Pour accomplir efficacement ces missions, votre équipement doit remplir certaines conditions.
La puissance
Tout d’abord, assurez-vous de choisir un modèle suffisamment puissant. Selon les fabricants et les produits, la puissance peut être exprimée en lux ou en lumens.
Le lumen (lm) mesure le flux lumineux. Cette valeur reste inchangée quelle que soit la distance de l’objet éclairé. Le lux (lx), quant à lui, mesure l’éclairement d’une surface, c’est-à-dire la quantité de lumens reçue par mètre carré. Cette valeur varie donc en fonction de l’éloignement par rapport à la source lumineuse, mais aussi en fonction de la qualité de la lentille. En pratique, 1 lux = 1 lumen/m². La valeur en lux est généralement mesurée à une distance de 1 ou 10 mètres.
Si les données de votre éclairage ne sont fournies qu’en lux, vous devez savoir pour quelle distance cette valeur est calculée. Le fait de connaître le diamètre du faisceau lorsque la source est à 1 ou 10 mètres vous permet aussi de trouver l’éclairage le mieux adapté à votre pratique.
Pour résumer, deux éclairages peuvent afficher un nombre identique de lux à 10 mètres tout en différant au niveau du nombre de lumens. Dans ce cas, les lumens supplémentaires permettent de créer un faisceau plus large et donc de couvrir une zone plus étendue.
Ainsi, en ville, il est recommandé de choisir un éclairage de 300 lumens à l’avant / et de 20 lumens à l’arrière. À la campagne, optez pour 700 lumens à l’avant et 50 lumens à l’arrière. Attention, au-delà de 700 lumens, le risque d’éblouissement des autres usagers de la route peut s’avérer dangereux.
La source d’alimentation
Les lampes à batterie
Rien de pire que de se retrouver dans la nuit noire en pleine nature sans lumière ! Pour éviter ce type de désagrément, mieux vaut anticiper et prévoir des lampes dotées d’une bonne autonomie.
Il existe des lampes à batterie interne (lithium ou à piles) et externes. Si cette option plaît cyclosportifs en raison de son coût abordable et de sa compatibilité avec tous les vélos, elle propose une autonomie limitée dans le temps.
Le moyeu dynamo
Apprécié des nomades et des adeptes de très longue-distance, le moyeu dynamo permet d’alimenter directement votre lumière en générant de l’électricité grâce à la rotation de la roue avant. Vous bénéficiez ainsi d’un courant de faible intensité, mais permanent, tant que vous conservez une vitesse de croisière supérieure à 15 km/h.
Outre le fait d’offrir une autonomie infinie, ce système convient à toutes les pratiques et permet également de recharger un téléphone ou un GPS. En revanche, il doit être installé sur une roue spécifique et alourdit un peu le vélo.
La dynamo
Par ailleurs, vous pouvez trouver des dynamos qui fonctionnent en frottant contre le pneu du vélo. Très populaire au siècle dernier, ce système reste aujourd’hui très rare car il s’avère moins fiable que le moyeu dynamo. Il présente toutefois l’avantage d’être plus léger et convient parfaitement à un usage urbain.
Les éclairages électromagnétiques
Enfin, certaines lampes fonctionnent grâce à un système électromagnétique qui garantit une autonomie totale mais éclaire très faiblement. À chaque tour de roue, des aimants produisent un clignotement en touchant des capteurs magnétiques placés sur les haubans.