Quand la promenade vire au cauchemar. Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur, la mortalité des cyclistes a fortement augmenté avec 227 personnes décédées en 2021, soit 40 de plus qu’en 2019. Pour la première fois depuis vingt ans, la mortalité des cyclistes dépasse le seuil des 200 tués.
L’Observatoire national interministériel de la sécurité routière dévoile que 30 % des accidents mortels sur la route sont dus à un problème de voirie, à des chaussées déformées ou à des défauts de signalisation, preuve que l’état des routes françaises ne cesse de se dégrader.
Alertez les secours
En cas de chute de vélo, il est important de réagir vite… et bien. Pour cela, trois mots d’ordre : protéger, alerter, secourir. En premier lieu, si vous êtes témoin d’un accident, protégez la victime et les lieux de l’accident pour éviter un sur-accident. Ne touchez pas la victime et ne la déplacez pas, cela pourrait aggraver son état. Si vous êtes en voiture, mettez-la en amont de la zone de l’accident pour alerter les autres automobilistes.
Rapidement, alertez les secours en composant le 18 ou le 112. Donnez toutes les informations utiles à votre interlocuteur, précisez-lui bien l’état de la victime et votre localisation précise afin qu’une équipe puisse intervenir au plus vite.
Au téléphone, les secouristes vous expliqueront précisément ce que vous devez faire (ou ne pas faire) jusqu’à leur arrivée. Si la victime est consciente, parlez-lui pour qu’elle le reste et essayez de la rassurer au maximum, mais toujours sans la toucher. Ne lui donnez ni à boire ni à manger, couvrez-la si vous avez une couverture à disposition.
Consultez un médecin
Si vous êtes vous-même la victime de l’accident, prenez votre temps avant de vous relever et faites-le uniquement si vous vous en sentez vraiment capable. Si vous ressentez une douleur, ou que vous saignez, appelez immédiatement les secours. Même si vous ne ressentez pas de douleur, consultez un médecin rapidement pour vous assurer que vous n’avez pas de blessure plus grave. Il est fréquent que des douleurs apparaissent dans les heures suivant l’accident.
Même si vous n’y pensez pas toujours, prenez le temps de prendre en photo la plaque d’immatriculation de la voiture en cause dans l’accident. Cela vous sera utile en cas de délit de fuite. Quand cela est possible, il est recommandé de remplir un constat à l’amiable entre les deux parties mises en cause dans l’accident.
Portez le bon équipement
Même si ce n’est évidemment pas le plus important, pensez à votre vélo. L’accident a également pu altérer son état général (freins, roues, pédalier, selle, etc.). Prenez le temps de vous occuper du matériel. Prévoyez une visite chez un professionnel pour vous assurer qu’il est en bon état.
Dernier conseil : pour réduire au maximum le risque de choc grave lors d’un accident, portez un casque de protection adapté et arborez des signes visibles sur votre vélo pour être vu des autres cyclistes, des piétons et des automobilistes. Enfin, adoptez une conduite responsable.